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Exposition collective Pluri' 2 elles

Gestes de résistance (suite)

Le désir de mettre en perspective personnelle, les mutations actuelles, ce mélange d’impressions  quand  on est loin  des événements et qu’on les regarde…Sensation de basculement, époque qui questionne les habitudes, les certitudes.

Frappée par cette valse des déboulonnements, particulièrement par les images où flottent en suspension ces hommes de l’histoire  figés en monument. Des monuments , perchoirs de pigeons à l’occasion, tagués ou pratiques comme point de rencontre, comme tant de choses là vus par habitudes, sournoisement ancrés en respectabilité, sont soudain regardés avec circonspection... Point d’ interrogation pourquoi avoir accordé cette stature, nécessité d’un rééquilibre historique, où le féminin a sa place.




Les gestes de résistance, comment s’exprime cette résistance actuellement, la vigueur, la force d’expression des manifestants, la beauté des gestes de résistance, d’opposition au pouvoir, de la révolution des parapluies à Hong Kong au mouvement « Black Lives Matters ».Les parapluies pour se protéger des lacrymo et en même temps un ralliement un espoir pacifique, les parapluies face aux armures .

Suite à une réflexion autour de l’héritage de la Commune de Paris ,la présence des femmes dans la Commune, leur investissement dans l’éducation pour tous , le droit des femmes, avec leur implication jusque dans les barricades,une phrase de Louise Michel m’est restée en tête: « N’oubliez pas que l’utopie est la réalité de demain »

Catherine OLIVIER


Exposition collective Pluri'2 elles du 08 au 14 Mars

Espace Voltaire 81 bd Voltaire Paris XI

Événement organisé par Sinenomine Collectif , ACID

L'artiste Catherine Olivier traduit dans ses oeuvres la fébrilité de l’air, du vent, des nuages.

Son regard se dirige vers le ciel, dernière frontière avant le vertige des galaxies.

L'artiste évoque ainsi sa mère et ses ritournelles, toujours entre deux mondes: c’était là son équilibre, sa légèreté bienheureuse.

Les oeuvres tout en finesse de Catherine Olivier viennent nous rappeler que ce qui s'énonce légèrement se grave plus profondément et durablement en nous que le bruit et la fureur.

A l’opposé de toute pesanteur, les œuvres de Catherine Olivier nous tirent vers la liberté: des œuvres légères comme les rêves, ou comme les ailes des papillons, qui s’évanouissent si l’on s’y attarde trop.

L’art subtil de Catherine Olivier évoque la photo-graphie, au sens étymologique: elle semble dessiner au moyen de la lumière.

Et pourtant, elle brûle la toile, et utilise la pyrogravure sur le tissu, le carton, le bois.

Une technique ancestrale qui, depuis la maîtrise du feu, a laissé ses traces sur les murs des cavernes, sur les calebasses, sur tous les continents.

Une trace, une brûlure

Catherine Olivier a réalisé tardivement le lien entre sa technique, la pyrogravure, et l’incendie qui a ravagé la ferme de ses parents, alors qu’elle avait 17 ans, en sa présence. D’où sans doute cette impression de fragilité, d'éphémère.

La sensation qu’une image s’évanouit alors même qu’on essaie de la retenir , pressée par le rythme , celle qu’on prend vite en voyage , on l’a « prise », le désir d’y revenir de passer du temps à exprimer, révéler des sensations diffuses, une intensité redonnée à une fraction de seconde .

Les voyages se rêvent, se lisent, s’accomplissent, s’éprouvent, mûrissent, se rappellent à soi d’une manière fugitive...L’étendue est large, exploration d’extérieurs, qui frappent, remplissent l’intérieur et résonnent quelquefois longtemps après ...

Les traces fugitives des choses en voie de disparition...

Étranges sentiments mêlés, une époque en passe d’être en transit, l’attente d’une lettre , la descente d’une passerelle d’avion en tapis rouge, des statues en perte de stature au bout d’une grue dont on n’avait peut-être oublié ou pas la portée néfaste de la présence ancrée au sol.

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