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Je constitue le dessin par la brûlure, le feu réchauffe et blesse à la fois, fragilise le dessin.
Situation paradoxale imagée, où plaisir et douleur se succèdent.
« Ce que lèche le feu a un autre gout dans la bouche des hommes. Ce que le feu a illuminé en garde une couleur ineffaçable. Ce que le feu a caressé, aimé, adoré, a gagné des souvenirs et perdu ...» Bachelard

A travers l'instrument de pyrogravure c'est à la fois un trait incisif proche de la gravure dû à la pointe en biseau, et en même temps le flou, l'indécis d'un estompage quand la pointe s'éloigne et juste la chaleur inscrit son empreinte.

Pyrogravures sur toiles coton/lin, et toile de reliure.

Catherine OLIVIER

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