Entre chien et loup

Entre chien et loup Catherine OLIVIER

«Les personnages du Parc*...sont assis, immobiles, en des régions un peu décrochées de l’espace, comme suspendues...Régions séparées, mais par quoi? Par rien sans doute qu’une distance, leur distance ; un vide imperceptible, mais que rien ne peut résorber, ni meubler ...» Michel Foucault à propos du «Parc» de Philippe Sollers

« Entre chien et loup» se dit du passage entre le jour et la nuit ,le sens littéral de l’expression est intéressante dans la nature, particulièrement dans un parc .Sensations mélangées, la détente du parc au contour familier, le danger potentiel car la nuit arrive, on se fait d’agréables frissons, les animaux plus sauvages peuvent commencer à se déplacer plus aisément et l’on en imagine d’autres on le désirerait même…

Des îlots solitaires parfois, les ombres cernent les espaces, le parc joue de ses artifices, les lumières , les proximités s’imaginent ou pas, et la ville entoure au loin...

« L’odeur de la terre, l’ombre des futaies,la fraîcheur du jardin ne se retrouvent pas ailleurs dans la ville. Le jardin ne s’arrête pas à ses grilles, les arbres entrent dans les immeubles alentour par la découpe des fenêtres.» cairn.info/revue ethnologie