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Le ciel ne vieillit pas, autoportraits


L'autoportrait pour l'instant, retour sur des dessins successifs dans le temps dessin de l'ordre presque du " journal intime" sans envisager de publication, une nécessité du faire à des moments particuliers qui me font dire que ces dessins sont en quelque sorte une "autoanalyse" réalisée .

Une image s'est imposée à moi la petite fille de dos dans l'eau où se reflète le ciel, deux substances sans âge ...un retour sur un corps qui grandit, un visage qui change prend des marques... Que reste t-il des restes de rêve des projections d'hier... Trois âges l'enfance, la jeunesse, l'âge mûre...L'eau, le ciel ne vieillissent pas , en mouvement perpétuel...



pyrogravure, encre , gouache sur contreplaqué 20x20cm Catherine OLIVIER 2019
Retroprojection I

Le vieillissement, dilatation des traits, témoin le grand chêne, de plus en plus fort avec l'âge , les arbres s'épanouissent, prennent de l'extension, rien ne semble les arrêter... Nous il y a une apogée et après une fragilité qui s'étend, du fragile au fragile...Le chêne le plus vieux large, le tuteur, nous sommes tous passés devant , il a fait partie de la photo à travers le temps, ses changements devenus imperceptibles plus il vieillit...




Projections (I à VI ) pyrogravures sur toiles 40x30cm 2016 /2019








Rétroprojections I,II,III pyrogravures sur contreplaqué 20x20cm 2019

















L'artiste Catherine Olivier traduit dans ses oeuvres la fébrilité de l’air, du vent, des nuages.

Son regard se dirige vers le ciel, dernière frontière avant le vertige des galaxies.

L'artiste évoque ainsi sa mère et ses ritournelles, toujours entre deux mondes: c’était là son équilibre, sa légèreté bienheureuse.

Les oeuvres tout en finesse de Catherine Olivier viennent nous rappeler que ce qui s'énonce légèrement se grave plus profondément et durablement en nous que le bruit et la fureur.

A l’opposé de toute pesanteur, les œuvres de Catherine Olivier nous tirent vers la liberté: des œuvres légères comme les rêves, ou comme les ailes des papillons, qui s’évanouissent si l’on s’y attarde trop.

L’art subtil de Catherine Olivier évoque la photo-graphie, au sens étymologique: elle semble dessiner au moyen de la lumière.

Et pourtant, elle brûle la toile, et utilise la pyrogravure sur le tissu, le carton, le bois.

Une technique ancestrale qui, depuis la maîtrise du feu, a laissé ses traces sur les murs des cavernes, sur les calebasses, sur tous les continents.

Une trace, une brûlure

Catherine Olivier a réalisé tardivement le lien entre sa technique, la pyrogravure, et l’incendie qui a ravagé la ferme de ses parents, alors qu’elle avait 17 ans, en sa présence. D’où sans doute cette impression de fragilité, d'éphémère.

La sensation qu’une image s’évanouit alors même qu’on essaie de la retenir , pressée par le rythme , celle qu’on prend vite en voyage , on l’a « prise », le désir d’y revenir de passer du temps à exprimer, révéler des sensations diffuses, une intensité redonnée à une fraction de seconde .

Les voyages se rêvent, se lisent, s’accomplissent, s’éprouvent, mûrissent, se rappellent à soi d’une manière fugitive...L’étendue est large, exploration d’extérieurs, qui frappent, remplissent l’intérieur et résonnent quelquefois longtemps après ...

Les traces fugitives des choses en voie de disparition...

Étranges sentiments mêlés, une époque en passe d’être en transit, l’attente d’une lettre , la descente d’une passerelle d’avion en tapis rouge, des statues en perte de stature au bout d’une grue dont on n’avait peut-être oublié ou pas la portée néfaste de la présence ancrée au sol.

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