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Exposition collective AWA


dossier de presse AWA


African Woman Artists galerie Art-Z Du 23 janvier au 29 Février 2020

Galerie Art-Z 11, rue Keller Paris 11e Vernissage le jeudi 23 janvier à partir de 18 h 30

Oeuvres d’Olga Yaméogo, Alice Eyidi, Portia Zvavahera, Catherine Olivier, Yveline Tropéa et l’Association des femmes photographes du Zimbabwe Angela Jimu, Annie Mpalume, Davina Jogi, Kresiah Mukwazhi, Lucy Broderick.

"L’Afrique est un continent riche d’une grande diversité de populations, de langues et de cultures artistiques qui exclut toute généralisation.

Parler de femme artiste est-il réducteur ?  La diversité des oeuvres exposées tend à montrer que l’étiquette d’ « artiste femme africaine » ne veut rien dire. Elle est néanmoins nécessaire encore de nos jours pour mettre en avant des artistes trop peu représentées dans les institutions. « Il est naturel que les deux phénomènes de redécouverte de l’Afrique et de l’apport des femmes à l’histoire de l’art se rejoignent* », après que les artistes soient restées à l’ombre du discours officiel patriarcal et occidental en inventant leurs propres narrations.

Equivalent d’Ève en Afrique, le prénom “Awa” se traduit par “source de vie ».

Les artistes présentées lors de l’exposition n’évoquent pas de questions ou revendications féministes à travers leur art mais toutes désirent donner une voix aux femmes et mettre en avant l’histoire et la place des femmes dans leur pays et dans le monde. Devenir artiste est un choix encore peu accepté dans les familles africaines, ce n’est pas considéré comme un métier rentable ou honorable. Néanmoins, ces artistes gardent espoir, à la lumière des nouvelles structures qui poussent l’art africain sur le devant de la scène.

Fidèles à notre vocation de Galerie universaliste et ouverte aux influences réciproques, nous présentons également les oeuvres d’artistes françaises vivant en Afrique ou qui y ont séjourné. Des identités hybrides donc, d’ici, de là bas mais dont l’imaginaire reste en Afrique." Olivier Sultan galerie Art-Z

* discours de Camille Morineau lors de l’exposition « L’autre Continent»



lien vernissage vidéo Olivier Laurac Mbilia



L'artiste Catherine Olivier traduit dans ses oeuvres la fébrilité de l’air, du vent, des nuages.

Son regard se dirige vers le ciel, dernière frontière avant le vertige des galaxies.

L'artiste évoque ainsi sa mère et ses ritournelles, toujours entre deux mondes: c’était là son équilibre, sa légèreté bienheureuse.

Les oeuvres tout en finesse de Catherine Olivier viennent nous rappeler que ce qui s'énonce légèrement se grave plus profondément et durablement en nous que le bruit et la fureur.

A l’opposé de toute pesanteur, les œuvres de Catherine Olivier nous tirent vers la liberté: des œuvres légères comme les rêves, ou comme les ailes des papillons, qui s’évanouissent si l’on s’y attarde trop.

L’art subtil de Catherine Olivier évoque la photo-graphie, au sens étymologique: elle semble dessiner au moyen de la lumière.

Et pourtant, elle brûle la toile, et utilise la pyrogravure sur le tissu, le carton, le bois.

Une technique ancestrale qui, depuis la maîtrise du feu, a laissé ses traces sur les murs des cavernes, sur les calebasses, sur tous les continents.

Une trace, une brûlure

Catherine Olivier a réalisé tardivement le lien entre sa technique, la pyrogravure, et l’incendie qui a ravagé la ferme de ses parents, alors qu’elle avait 17 ans, en sa présence. D’où sans doute cette impression de fragilité, d'éphémère.

La sensation qu’une image s’évanouit alors même qu’on essaie de la retenir , pressée par le rythme , celle qu’on prend vite en voyage , on l’a « prise », le désir d’y revenir de passer du temps à exprimer, révéler des sensations diffuses, une intensité redonnée à une fraction de seconde .

Les voyages se rêvent, se lisent, s’accomplissent, s’éprouvent, mûrissent, se rappellent à soi d’une manière fugitive...L’étendue est large, exploration d’extérieurs, qui frappent, remplissent l’intérieur et résonnent quelquefois longtemps après ...

Les traces fugitives des choses en voie de disparition...

Étranges sentiments mêlés, une époque en passe d’être en transit, l’attente d’une lettre , la descente d’une passerelle d’avion en tapis rouge, des statues en perte de stature au bout d’une grue dont on n’avait peut-être oublié ou pas la portée néfaste de la présence ancrée au sol.

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