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Suspension etc ...

Suspension etc ...

Suspension , instant suspendu, on ne parle pas de chute ni d’élévation...


En allégeant la nacelle de tous les objets qu'elle contenait, les passagers avaient pu prolonger, pendant quelques heures,

leur suspension dans l'air (Verne,Île myst., 1874, p. 5).


Le temps a en effet été suspendu , Nuit blanche virtuelle, trop de pluie pour une installation fragile pour la Nuit Anima * des AAB.


Deuxième exposition avec "Suspension II" dans le cadre de l'exposition collective SUBLIMES OBJETS le 17/18 Octobre à la Maison de l'Air Paris 20e ( voir fin du blog )


Information Prix des oeuvres exposées pour l'exposition :

https://grandecatherine.wixsite.com/minimal-artist-portf/information-produits




Quel type de suspension quel type de lien , de passage, rêve d’Icare , mirage peut être...Désir de mise en suspension pour réfléchir à de nouveaux échanges pour que les choses en lévitation soient plus faciles à déplacer à ré envisager en type de rapport, confrontation. Si je fais des structures démontables on doit pouvoir ressentir la possibilité de replis, de transhumance… 















Autour de la suspension et des fêlures …..

Je commençais à réfléchir autour de ces temps à l’arrêt presque, nuages, têtes suspendus un peu comme des ex-voto .

Les ex-voto sont là pour remercier quand le vœux s’est accompli, j’ai été frappé par ceux de la communauté afro brésilienne , bras, pied, partie de corps suspendu en bois , le fait de les voir en morceau n’avait rien du découpage qui aurait pu être sordide mais un regard porté, polarisé sur une partie du corps sauvée …Avec le désir de parler plutôt de l’ âme à travers ces têtes qui se frôlent avec tendresse…L’envie de faire traverser la lumière , «pièces trouées» avec le mouvement s’illumine comme le ciel ou la boule à facette.




«La vie est tragique, tout simplement parce que la terre tourne, parce que le soleil se lève et se couche inexorablement, et parce qu’un jour, pour chacun de nous, le soleil se couchera pour la toute dernière fois. L’origine de toutes les difficultés humaines se trouve peut-être dans notre propension à sacrifier la beauté de nos vies, a nous emprisonner dans des totems, tabous, croix, sacrifices de sang, clochers, mosquées, races, armées, drapeaux, nations afin de dénier que la mort existe, ce qui est précisément notre unique certitude.» James Baldwin





Installation Suspension II dans le cadre de l'exposition collective SUBLIMES OBJETS organisée par Mô Mathey les 17 et 18 Octobre 2020 pendant les journées de l' Artisanat à Belleville




Suspension II Installation 2020




Suspension II Installation 2020










L'artiste Catherine Olivier traduit dans ses oeuvres la fébrilité de l’air, du vent, des nuages.

Son regard se dirige vers le ciel, dernière frontière avant le vertige des galaxies.

L'artiste évoque ainsi sa mère et ses ritournelles, toujours entre deux mondes: c’était là son équilibre, sa légèreté bienheureuse.

Les oeuvres tout en finesse de Catherine Olivier viennent nous rappeler que ce qui s'énonce légèrement se grave plus profondément et durablement en nous que le bruit et la fureur.

A l’opposé de toute pesanteur, les œuvres de Catherine Olivier nous tirent vers la liberté: des œuvres légères comme les rêves, ou comme les ailes des papillons, qui s’évanouissent si l’on s’y attarde trop.

L’art subtil de Catherine Olivier évoque la photo-graphie, au sens étymologique: elle semble dessiner au moyen de la lumière.

Et pourtant, elle brûle la toile, et utilise la pyrogravure sur le tissu, le carton, le bois.

Une technique ancestrale qui, depuis la maîtrise du feu, a laissé ses traces sur les murs des cavernes, sur les calebasses, sur tous les continents.

Une trace, une brûlure

Catherine Olivier a réalisé tardivement le lien entre sa technique, la pyrogravure, et l’incendie qui a ravagé la ferme de ses parents, alors qu’elle avait 17 ans, en sa présence. D’où sans doute cette impression de fragilité, d'éphémère.

La sensation qu’une image s’évanouit alors même qu’on essaie de la retenir , pressée par le rythme , celle qu’on prend vite en voyage , on l’a « prise », le désir d’y revenir de passer du temps à exprimer, révéler des sensations diffuses, une intensité redonnée à une fraction de seconde .

Les voyages se rêvent, se lisent, s’accomplissent, s’éprouvent, mûrissent, se rappellent à soi d’une manière fugitive...L’étendue est large, exploration d’extérieurs, qui frappent, remplissent l’intérieur et résonnent quelquefois longtemps après ...

Les traces fugitives des choses en voie de disparition...

Étranges sentiments mêlés, une époque en passe d’être en transit, l’attente d’une lettre , la descente d’une passerelle d’avion en tapis rouge, des statues en perte de stature au bout d’une grue dont on n’avait peut-être oublié ou pas la portée néfaste de la présence ancrée au sol.

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